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La Mélopée du Petit Barbare Théâtre

Informations

Auteur / Autrice

de Julien Mages

Genre

Théâtre

Age conseillé

Dès 16 ans

Durée

75 min.

Made in

CH

Lieu

Le Pommier

Dossier de presse

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Mise en scène Julien Mages Jeu Raphaël Defour et Marika Dreistadt Dramaturgie Anne-Laure Sahy Musique Immanuel de Souza Musiciens Rodrigo De Stephanis (théorbe), Cecilia Kudtsen (viole de gambe), Marcel Chagrin (guitare) EnregistrementAntoine Etter Lumière et scénographie Chloé Decaux, Adrien Gardel, Keyne Motte Costumes Julia Studer Régie générale Vicky Althaus, Keyne Motte, Adrien Gardel Construction décor Rafael Chavez Administration Laurence Krieger-Gabor Compagnie Julien Mages (CH) Soutiens Canton de Vaud, Pro Helvetia, Loterie Romande, Pour-cent culturel Migros, Corodis, Fondation Casino Barrière de Montreux Coproductions Arsenic - Centre d’art scénique contemporain, Petithéâtre de Sion, Centre culturel suisse à Paris, CCN-Théâtre du Pommier
«La Mélopée du Petit Barbare» est perçue par son auteur comme un cri, le chant plaintif d’un «petit barbare», sobriquet ironique donné au principal protagoniste. Le jeune homme se révolte parce qu’il se juge coupable. De là, naît une réflexion sur les origines de ce sentiment universel: j’existe donc j’expie. Dans un univers onirique, situé à la frontière entre rêve et réalité, la mélopée raconte la rencontre du petit barbare avec une femme, tendue entre culpabilité et désir…

Avec «La Mélopée du Petit Barbare» Julien Mages a d’abord voulu un texte ouvert, allusif et statique. Il s’agit d’une expérimentation poétique où la parole doit devenir théâtre. Le spectacle s’efforce de reproduire le moment de l’endormissement, petite fraction de vie dans laquelle le songe embrasse le réel. Il n’y a pas de culpabilité sans désir. Ainsi, cette mélopée porte l’habit du désir, même si la relation entre cet homme et cette femme n’est pas tout à fait l’objet d’un désir conventionnel...
C’est dans un musée aux oiseaux que Julien Mages laisse la fable s’envoler. Pour lui, les oiseaux sont le signe herméneutique de nos pensées flottantes. Mais ici ce sont des oiseaux empaillés, comme pour rappeler que la pensée, aussi, dans sa ritournelle obsédante, peut être morte ou empaillée. Ce dialogue est simple, la fable n’est ni complexe, ni expérimentale, mais possède en revanche les soubassements du seul tabou dit universel: l’inceste. «La Mélopée du Petit Barbare» est une mise en amour. C’est la quête de l’amour absolu à travers celui de la mère qui, elle, représente la matrice, les limbes, l’univers, le tout dont l’on naît pour mourir un jour.
«Oui, j’ai eu peur, j’ai senti la colère, une immense colère, alors j’ai continué… J’ai continué à faire le mal, oh, pas sur les autres, ni sur des animaux, non, je les aime trop, j’ai décidé de cracher sur les autres, ceux qui voulaient l’enfant sage, ceux qui vivent en refusant tout, j’ai craché sur eux et je me suis mis une aiguille dans le bras pour voir ce que ça fait, j’ai frappé et me suis fait tabasser pour voir ce que ça fait, je me suis évadé, j’ai braqué, giflé, dealé, dormi sur le trottoir pour voir, failli mourir pour voir ce que ça fait…»
Julien Mages dans «La Mélopée du Petit Barbare», Editions Solitaires Intempestifs, 2016

Les horaires et tarifs

  • Mercredi 7 février 2018 à 20 h 00
  • Jeudi 8 février 2018 à 20 h 00
Tarifs habituels
Plein tarif 25.– AVS, AI, chômeur 17.– Etudiant, apprenti, CarteCulture CARITAS 10.– Autres cartes 15.– (voir conditions) Elève du CCN 5.–